Cours de danse orientale à Nantes
Le terme « danses orientales » fait référence à de nombreuses danses du bassin méditerranéen. Les danses orientales égyptiennes se distinguent par des styles codifiés et des chorégraphies riches. En constante évolution, elles tendent aujourd’hui à acquérir le statut de discipline artistique à part entière, au même titre que la danse classique ou la danse contemporaine par exemple.
Les différents styles de danses égyptiennes
1-Le sharki
Le sharki peut être qualifié de danse orientale « classique ». Cette danse prit son essor dans les années 30 grâce au cinéma égyptien, et ses emblématiques danseuses de comédies musicales, telles que Samia Gamal et Tahia Carioca. Elle est caractérisée par une certaine fluidité des mouvements et déplacements amples, et aériens.
2-Les danses populaires
Baladi
Le baladi, qui signifie »ma ville mon pays », est une danse traditionnelle, populaire, de l’Egypte. C’est un style plus « terrien » et expressif. La danseuse doit être en connection avec la musique. Ce style trouve son origine au début du XXè siècle dans la région du Caire et du moyen Delta du Nil.
Shamadan
Le mot shamadan désigne le chandelier que porte la danseuse. Traditionnellement, la danseuse accompagnait un orchestre lors d’une procession nommée « Zeffa », à l’occasion des mariages.
Shaabi
La musique et la danse shaabi, sont proches des aspirations populaires et en opposition à la musique et danse noble ou savante en vigueur dans le pays.
Shaabi signifie » populaire » en arabe, c’est un des genres musicaux le plus populaire d’Egypte. Les chants du shaabi se nourissent de poésie ancienne mais aussi de textes issus de thèmes actuels. Les mouvements sont accentués pour mettre en valeur la musique.
La musique donc la danse shaabi s’est modernisée et on assiste à l’émergence d’un style très urbain que l’on nomme « Street shaabi » ou « Mahraganat. En savoir plus : cliquez ici.
3-Les folklores égyptiens
Les folklores ne sont pas des danses « traditionnelles ». Ce sont des danses créées pour la scène à partir des scènes de vie quotidienne, des mouvements et des costumes respectifs à chaque région. Le principal créateur des folklores est Mahmoud Reda.
Ghawazee
« Ghawazee » peut être traduit par « gitanes d’Egypte », les danseuses montrent leur habilité avec le bâton sur la musique des flûtes (Mizmar) et les sagattes (Sagat). Cette danse est empreinte d’une grande énergie du bassin, son style est joyeux et enjoué et vous emporte dans un tourbillon de bonne humeur.
Fellahi
La danse paysanne, s’interprète avec des robes longues et larges, et, la plupart du temps, avec une cruche ou un panier. Les travaux quotidiens y sont représentés; c’est pourquoi la danse féminine se différencie grandement de la danse masculine. Il s’agit encore une fois de l’interprétation de Mahmoud Reda des danses traditionnelles paysannes.
Eskandarini
L’eskandarini est un folklore d’Alexandrie. La melaya leff est un grand rectangle en tissu lourd et opaque le plus souvent de couleur noire. Elles sont souvent décorées avec des grosses paillettes rondes. À l’origine il s’agissait d’une sorte de grand châle utilisé comme un manteau par les femmes (elles entouraient leurs corps avec avant de sortir dans la rue).
Les robes sont souvent courtes, flashys, et très pailletées et parfois les danseuses portent des petites claquettes à talons. C’est une danse très féminine, théâtrale, et coquette, avec beaucoup de mimiques.
Mambouti
Le manbouti est aussi appelé danse des pêcheurs. Cette danse vient de la région d’Alexandrie, d’Ismialia, de Port-Said et de Suez. Ce qui fait la caractéristique typique de ce style, c’est la simsimiya, instrument que l’on n’entend que rarement par ailleurs.La danse y est très accentée et comporte des gestes imitatifs des travaux des pecheurs.
Haggalah
Hag’l signifie saut ou danse. Cette danse comporte beaucoup de sauts et sautillés; le terme « hagallah » désigne tout à la fois la danseusess et la danse. La danse s’articule en trois parties: la chettayéoua ( poésie), la ghennayéoua ( court poéme chanté) et la magrouda. La structure en trois parties est complexe; les mouvements de danse sont relativement simples et connaissent peu de variantes. Les mouvements vers le haut ou circulaires du ventre caractérisent la danse hagalla..
Saidi
Originaire de la région du Saïd au sud de l’Egypte. Les instruments typiques du saidi sont la flûte mizmar et le rababa. Le saidi peut se danser avec ou sans bâton. C’est une des danse d’hommes les plus ancienne en Egypte, à l’origine une danse de combat. Elle a évolué, jusqu’à atteindre la forme artistique dansée sur scène.
Danse nubienne
Cette danse est pratiquée par les femmes et par les hommes. Les femmes portent de longs vetements aux magnifiques couleurs et les cheveux nattés en petites tresses. Cette danse reflète énormément la joie de vivre et la gaieté rayonnante des Nubiens.Les instruments les plus importants sont le daff et le oud.
Mouashah (arabo-andalou)
Le terme « Mouashah » désigne un poème à structure libre. Ce style de poèmes est né lors de l’annexion de l’Andalousie par les arabes. La métrique des poèmes initie le rythme de la mélodie. Il n’y a pas de tradition de danse dans ce style, c’est une pure invention de Mahmoud Reda, on le danse comme on veut du moment que cela est fait avec élégance. En savoir plus sur ce style : cliquez ici.
4 – Danses plus « spirituelles »
Zaar
La danse du zaar est aussi décrite comme danse de transe ou danse d’extase. Elle s’articule comme suit: une improvisation libre, concentrée autour de la réaction à des modèles précis de mouvements, et, ce, par la musique, le rythme, la technique respiratoire et le chant, amène les danseuses et danseurs dans une sorte de transe. Le rythme zaar est aussi appellé ayoub.
Tanoura
» Tanoura signifie « jupe ». Il s’agit d’une danse traditionnelle. Son origine historique se trouve dans une cérémonie religieuse, celle des membres des derviches « maoulaoui ». La tanoura est essentiellement basée sur des mouvement giratoires et la rapidité du rythme.Le danseur de tanoura tourne sur lui même autour d’un axe et symbolise le soleil. Dans le même temps, les autres danseurs forment un cercle autour de lui, symbolisant alors les étoiles. La description des cercles dans le sens inverse des aiguilles d’une montre représente les saisons.
De nos jours, la tanoura est une cérémonie embellie revêtant un caractère folklorique et n’est plus un rituel religieux. Elle est devenue une forme artistique très gracieuse et d’une grande richesse.
5 – Danses d’autres pays du Moyen Orient
Khaleegi
La danse Khaligy est interpétrée par des femmes aux cheuveux longs qui portent par-dessus leur galabeya, une abaya, large vétement transparent et brodé.Elles jouent avec leurs vetements et leurs mouvements sont plein de coquetterie. Les danseuses sont accompagnées aux rythmes du tambourin( daff). Ce folklore traditionnel est présenté à l’occasion des mariages ou des jours fériés. « Khaleegi » signifie « Golfe » et il existe 3 styles de Khaleggi :
- Saudi (d’arabie saoudite, le plus pratiqué).
- Koweiti (du koweit).
- Iraqi (dIrak.
Le ou la Dabké :
La Dabkeh, Dabke ou encore dabka ( qui veut dire en arabe » tape du pied » ) est une danse originaire du Biled El Sham, ce qu’on appelait aussi la « Grande Syrie » ( région qui inclue aujourd’hui la Syrie, Jordanie, Liban, et la Palestine). C’est donc la danse nationale de ces 4 pays; mais on danse aussi la dabkeh en Iraq et dans quelques régions de l’arabie Saoudite (parait-il). Les pas, les rythmes, les terminologies, la symbolique de la danse en elle même diffèrent selon les régions.
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